11h-13h > Circulations, mobilités et transformations des sociétés au temps du développementalisme (2/2)Circulations, mobilités et transformations des sociétés au temps du développementalisme (2/2) mar 11 juil 23
Résumé : Dans la perspective de la question d’agrégation qui promeut une vision transversale et transrégionale de l’histoire africaine, cet atelier, pensé comme second volet d’une réflexion plus générale (voir Mouttalib, Solans), interrogera les notions de circulation, de mobilité et de transformation au Maghreb et en Égypte au temps du développementalisme. Nous tenterons d’historiciser les circulations liées à la recherche d’un développement globalisé, en décloisonnant les études en sciences humaines et en sortant de la perspective Nords-Suds. Des années 1950 aux années 1970, dans le contexte des décolonisations, le nouvel ordre mondial devait s’établir sur des relations plus équitables entre anciennes métropoles et colonies par l’objectif de développement. Dans les années 1980, la crise des dettes publiques conditionna l’aide internationale au développement au principe d’efficacité budgétaire. Si l’orientation politique du Maghreb et de l’Égypte, comme du Tiers-Monde de manière générale, était influencée par l’aide au développement américaine et soviétique, les pays concernés n’entendaient pas seulement en être les simples réceptacles. Que ce soient les sociologues ou les médecins égyptiens, les experts tunisiens du Bureau International du Travail ou les experts maghrébins de la coopération régionale, ces acteurs du développement, majoritairement masculins, s’attelèrent à en définir les modalités nationales en lien avec le contexte mondial. Des catégories sociologiques aux méthodes d’accouchement, en passant par les modèles de sécurité sociale ou de coopération économique, les idées et leur circulation éclairent les luttes internes aux élites nationales ainsi que les dichotomies multiples entre pays développés et sous-développés, gouvernements et agences onusiennes, hommes et femmes. Les intervenant·e·s étudieront la réception de ces savoirs ainsi que leur adaptation, voire leur non-adaptation, aux contextes locaux. Responsables :
Paul Mayens, Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne, École d’histoire de la Sorbonne Amira Larabi, Sorbonne Université, UMR - SIRICE Laure Pesquet, Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXe siècle Antoinette Ferrand, Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXe siècle |
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