14h30-16h30 > Violences fondées sur le genre dans les milieux éducatifs : résistance ou résilience ?

Violences fondées sur le genre dans les milieux éducatifs : résistance ou résilience ?

mar 11 juil 23
14h30-16h30
Athéna 049

 

Résumé :

Les violences fondées sur le genre sont décrites comme des violences physiques, sexuelles, mentales ou économiques infligées à une personne en raison de son identité de genre (UNICEF). Depuis la signature de la convention internationale CEDEF/CEDAW en 1979, entrée en vigueur au Maroc en 1993, elles sont de mieux en mieux connues et prises en compte par les institutions internationales, les politiques publiques et par les associations. Leur dénonciation est importante par de multiples acteurs mais leurs conséquences restent encore méconnues ou ignorées d’un point de vue global concernant le développement des sociétés. Les pays de la région MENA souffrent d’une permanence de leur occurrence et nombreuses sont les études de SHS qui montrent qu’elles ne sont pas le fait d’individus irrespectueux ou mal éduqués mais qu’elles résultent d’une organisation sociale où il existe un continuum de violences sourdes, parfois invisibles dans lequel les institutions, les codifications juridiques, les stratégies économiques adoptées jouent un rôle central. Contrairement à ce à quoi on pourrait s’attendre, loin d’être des lieux d’apprentissage sereins, l’école et l’université sont très touchées par les violences. 

Dans ce panel nous réfléchirons aux articulations entre l’introduction du gender mainstreaming dans les politiques publiques et les évolutions des sociétés, notamment au Maroc et en particulier dans le système éducatif. Le constat est parfois amer entre davantage d’égalité juridique, augmentation du nombre de filles à l’école et à l’université et l’augmentation de la violence de genre dans les faits : en effet « l’adoption des lois ne règle pas le caractère massif de la violence et sa persistance » (ONU Femmes).

Responsables :
Gaëlle Gillot, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/ Laboratoire Développement et société
Rajaa Nadifi, Université Hassan II de Casablanca/ Laboratoire GELM

 

Hind Sabour El Alaoui, Université Hassan II de Casablanca, Laboratoire Genre, Éducation, Littérature et Médias, GELM
L’école, un lieu de violence sexuée et sexiste

Rajaa Nadifi, Université Hassan II de Casablanca, laboratoire GELM
Perceptions sensibles de la violence de genre dans l’université marocaine

Salsabil Fakkar, Université Hassan II de Casablanca
Quantifier et qualifier la violence de genre à l'université

 Gaëlle Gillot, Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR Développement et Sociétés
L'augmentation des violences fondées sur le genre : le retour de bâton des politiques d’égalité ?
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